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« Quand on regarde ce qui est en train d’être fait, il est tout à fait envisageable d’atteindre 10 % de contribution de l’économie numérique au Pib ». C’est la conviction du coordonnateur du Parc des technologies numériques de Diamniadio, Bassirou Abdoul Bâ. Selon ce dernier, le Ptn, projet phare de la Sn2025, va ôter une grosse épine des pieds des acteurs. «Le Ptn est une plateforme sous-régionale d’innovation et de créativité. C’est la plus grande plateforme en Afrique de l’Ouest pour répondre aux préoccupations des acteurs de l’écosystème qui ont toujours voulu des espaces équipés pour se connecter, un datacenter pour adapter leurs capacités de stockage de Cloud. Dans le Ptn, il y aura des bureaux qui seront équipés et connectés au sein des trois tours Pic. Les Pme technologiques et les startups pourront accéder avec les critères d’éligibilité que nous allons définir très bientôt à des bureaux équipés extrêmement adaptés à leurs activités », a expliqué Bassirou Abdoul Bâ, Coordonnateur du Ptn.

Par ailleurs, le Parc prévoit un centre de recherche et d’interrogation, un centre d’incubation et d’innovation, un centre de formation. Parce que dit-il, « la vocation du Ptn est de contribuer à la transformation numérique de l’économie. Nous allons aussi mettre le cadre qui permet d’attirer l’attention des investisseurs internationaux qui pourront travailler avec les acteurs locaux sur les problématiques d’internationalisation de processus du métier. Et quand on aura des champions, on pourra exporter dans la sous-région et créer de la valeur ajoutée ». Toutefois, même si le potentiel est réel, M. Bâ estime «qu’il faudrait augmenter la taille des promotions dans les métiers du futur. Actuellement, on parle d’intelligence artificielle, d’internet, et de ces aspects qui vont révolutionner nos usages. Dans ce cadre, la formation est un pilier pour avoir une promotion employable »

Par ailleurs, le coordonnateur du Ptn estime important de faire de la place aux startups certes, mais aussi de travailler avec le monde universitaire, de la recherche et de la formation. « Cela permet d’avoir des jeunes prêts à répondre aux défis des métiers du futur. L’actualisation du cadre juridique est également importante et elle a été menée dans le cadre des politiques publiques, fiscales, réglementaires et juridiques. Pour cela aussi, il y a des réformes de textes en profondeur qui ont démarré et sont prévus dans le cadre du SN2025 et qui sont en train d’être exécutés. Et il y a une mutualisation auprès des opérateurs. Ce qui permet d’avoir tout l’écosystème», a-t-il expliqué.

Journal Le Soleil